Tchahè serait le clapotis de l'eau son nom viendrait du mot tclaatcha qui signifie avoir une allure vive.
Sous cette forme on peut retrouver un jeu de mots sur la querelle fratricide des Adjas de Sado, car Adjahouto est la traduction littérale de « Celui qui a tué l'Adja ». Pour les aborder, il fallait s'adresser à l'Adjaho, le portier du palais, et celui-ci faisait attendre longtemps les audiences. Béhanzin, à son tour, sembla rompre davantage avec la tradition en envoyant certains de ses frères à la tête de régions dahoméennes. Le palais puisqu'il est convenu d'appeler ainsi un amas de constructions en pisé et en chaume est l'oeuvre de dix règnes, comme le Dahomey que nous avons pris à Béhanzin. Puis comme les gens du pays s'inquiétaient de savoir s'ils devaient continuer à lui verser le tribut qu'ils versaient à Di, Ouêgbadja leur répondit « Ne me payez rien mais si quelqu'un vous demande de l'eau, ne lui en refusez jamais. Aussi chercha-t-il simplement à chasser Adanzan de la régence. Dans certaines régions, notamment dans les Oua-Ouê, les demeures dahoméennes sont composées à la fois de cases rondes et de cases rectangulaires; dans d'autres, celle des Za, par exemple, elles sont composées de cases carrées. Des tamtamiers de toutes sortes accourent sur la place de Simbodji; mais ils cèdent le pas au tamtam des jarres (Zënli-houri) ou tam-tam mortuaire, qui est seul admis à l'intérieur du palais, dans la première cour. Le Dahoméen n'est conquérant invincible que dans les légendes, que content les vieux guerriers chez eux et les basreliefs sur les murs du palais. Eh! Néanmoins nous ne croyons pas être loin de la vérité en estimant que les redevances et impôts de toute nature représentaient en cauris, en or, en marchandises et en vivres une valeur d'au moins deux millions et demi, valeur dans laquelle le produit du travail et de la traite des esclaves entrait pour un million environ. Il était choisi parmi les membres d'une tribu déjà soumise et dont la fidélité était assurée mais, en aucun cas, ce ne fut uu individu de la famille royale. Notons, incidemment, que ces chasseurs remplissaient en même temps l'office de gardes-sentiers. Dogbagri adressa de nouveau à Baghidi ses chasseurs chargés de présents. Les rois d'Houndjorotô dirent à ces deux princes qu'ils les avaient réduits en esclavage et qu'ils les vendraient 2.000 francs. Nous arrivons au plus important des revenus royaux le produit du travail et de la vente des esclaves. Le Bôkonon prend alors son chapelet, le balance et le laisse tomber près de la graine et à gauche. Gbèhanzô Février Brouillards fré-, 1 Aïlchiosin Fin Mars Premières pluies, très, Grande saison la chaleur de minant, S.-E. Grande sajson la terre », des pluies ~M<~o-OM~oM Avril, Mai Violentes tornades, (Dji-ouénouJ Epoque des vent domin. « Tôvôdoun » (Fétiches des pays). Des vieilles femmes sont les musiciennes de ce tam-tam. Leur pays d'origine est connu et beaucoup de groupes, auxquels elles ont donné naissance, y envoient des représentants pour assister aux grandes fêtes en l'honneur du fétiche commun ou pour demander l'autorisation de les célébrer chez eux.
Le culte de « Sakpata » a traversé des alternatives de vogue et de réprobation. Aussi évite-t-on soigneusement de le mettre dans cette obligation. Case élevée en l'honneur d'un des fétiches Tohosou. La nouvelle se répandit rapidement qu'Adjinakou avait rassemblé 4.000 guerriers. Il était assis auprès d'une table des soldats l'entouraient. longtemps avant la conquête; qu'il les avait abandonnées depuis plusieurs années et y avait laissé s'installer des étrangers, d'origine nagote, sans leur demander aucune location. On cite ainsi quatorze titulaires pour dix règnes et sur ce nombre un seul fut destitué pour indignité. Ils formaient avec leurs frères et enfants des groupes familiaux sous l'autorité de l'ancien. Nous avons observé deux manières de consulter « Fa », soit que l'on considère l'ordre qu'occupent les signes dans le tableau, soit que l'on considère leur valeur bonne ou mauvaise. Par contre, elle vient à l'appui des observations citées plus haut et d'autres basées sur la linguistique pour permettre d'établir une parenté lointaine, mais certaine, entre les gens de Grand-Popo et ceux d'Allada et d'Abomey. Le jour de Mignon'hi n'est pas favorable aux cultures, aussi est-il, très judicieusement, choisi par les chefs de villages et de cantons pour les travaux d'entretien des routes, des sentiers et des marchés. La plupart des souvenirs historiques ont disparu dans l'incendie. Ils ont été néanmoins autorisés à adopter certaines coutumes des princes. Dans le cas où ils se présenteraient par les pieds, on les appellerait Agosou (h) Agosa (h) Agosi (f), Agohouè (f). Le Migan, premier ministre, employait l'expression « Roi des perles » (Djè fin'hosou), pour rappeler que le roi, seul, avait le droit de porter certaines perles qu'on disait être des excréments du serpent arc-en-ciel. Le mari luimême se tient à l'écart ses amis l'entourent, le rassurent et invoquent avec lui les fétiches. On dit, en parlant de cette femme, « é dji to », elle accouche d'une source (dji = accoucher, to = source, rivière). Celles-ci sont souvent encombrées de détails qui pourront paraître fastidieux.
?ew(l)denos rois, nous nous abstenons d'offrir de l'alcool sur leurs autels, si déjà nous n'avons pu le faire sur celui de Kpèlou, le Tohosou personnel d'Agadja.
suffit-il à légitimer votre serment ? Dako dônou tue et la jarre à indigo roule. Dans cette lettre Béhanzin était sommé de se rendre et de choisir une résidence en dehors du Dahomé (30 mai 1893). Son introduction à Abomey remonte à la guerre de Savi. les vieillards, les adultes et les enfants jugés capables d'entreprendre un voyage d'une journée avec une petite charge.
Un certain Lèghèdè Tonikèzè d'Adankpodji, vint à mourir. Dans sa dernière partie il a été arrosé. Enfin à force de vivre toujours dans les mômes lieux, de voir les mêmes paysages, sans changer d'occupations ni élargir l'horizon des pensées, les Dahoméens ont dû, à travers les âges, identifier avec leurs idées tout ce qui les entourait, en même temps qu'ils ont laissé envahir leur esprit par une peur irraisonnée devant la nature pleine de mystères pour eux.
« Les deux épouses royales infidèles sont placées debout « dans ces trous où on les enterre jusqu'au cou. Le consultant opère de cette manière jusqu'à ce qu'il ait obtenu huit signes de un ou deux traits. 2° Un aliment quelconque. Il y a actuellement neuf « Tohosou », dont voici les noms nité, poussée à l'extrême en pays dahoméen.
Le Topo infligeait des amendes aux cultivateurs qui ne suivaient pas ses prescriptions. Pourla deuxième: « Si l'on n'attend pas la maturité, on ne cueille que des fruits verts » ( Ma djn, ma dja, é nosin Hèlou). Toujours à une allure folle, le cortège tourne plusieurs fois autour de la place qui précède l'enceinte où aura lieu la cérémonie puis, brusquement, il s'engoulfre sous la grande porte d'entrée. De même, en matière d'héritage ou de puissance paternelle, la préséance appartenait à la plus jeune des deux branches en opposition (3). Le roi entend une fusillade. Y a-t-il un lien de parenté entre les familles qui s'en prétendent issues ? of the Vodoun religion. qui n'utilisent pas certaines plantes.
Il y revient même pendant un incendie. « au grand mécontentement de Ouêgbadja qui le fit frapper, « la nuit, par quelques solides gaillards. Mais, comme tout le monde, il y avait subi le despotisme méchant du roi. C'est ce que nous avons fait en la circonstance et le lecteur pourra se rendre compte que cela était vraiment nécessaire, quand il aura comparé la traduction très serrée de la fable chantée et l'explication que le chanteur lui-même nous en a donnée. Leur efficacité ne s'étend qu'à la personne qui les porte ou contre laquelle leur puissance est dirigée, avons-nous cru comprendre, sans qu'il faille éviter autre chose que de les laisser approcher par une femme impure. Tofa, le roi de Porto-Novo, avait en effet prié Kondo, le prince héritier qui fut Béhanzin, d'intervenir auprès de Glélé pour obtenir l'envoi de guerriers contre les gens d'Okiodan qui désolaient son territoire par leurs incursions. Dès ses premiers récits le chroniqueur laisse des aperçus typiques sur ce sujet. très, car dans les régions où ils étaient établis on ne rencontre plus de villages abandonnés et, d'autre part, les vastes espaces déserts, qui s'étendent au nord-ouest et au sud-est d'Ahomey et où sont encore des vestiges d'habitations, n'étaient occupés que par des esclaves. Il fit élever sur chacun une case ronde, dont le toit conique tombe presque au ras du sol et abrite des murs en pisé, de la hauteur d'un homme et recouverts d'un enduit de caolin blanc. des arguments spécieux, on ne les considéra jamais comme des esclaves. C'est également par application de ce principe, que le roi Glélé contesta à la Compagnie française Cyprien Fahre la propriété des épaves d'un (le ses vaisseaux échoué à Ouidah et que Béhanzin tit écrire à M. le gouverneur Ballot cette phrase fameuse « Porto-Novo n'est pas sur mer mais bien sur terre par suite il appartient au roi du Danhomé, car tout ce (lui est sur terre appartient au roi du Danhomé ». Ils s'en enorgueillissaient à l'égal des plus grandes richesses, témoin l'anecdote suivante. Mais, si le palais commande l'admiration aux Dahoméens, il retient à peine l'attention des visiteurs européens qui, ignorant son histoire, ne remarquent que l'art primitif de ses bas-reliefs, l'étendue de ses ruines et son enceinte. Pour la punir, il n'en sera plus jamais ainsi. Les unions pratiquées dans le royaume d'Abomey se ramènent à deux genres suivant qu'elles donnent la puissance sur les enfants à la famille paternelle ou à la famille maternelle. Les Sakpo, composés des soldats qui avaient dormi durant une veillée d'arme. Les Dahoméens ont porté leur plus grand effort guerrier contre Abéokouta. Ils finirent par avouer leur jalousie de voir les Aladahonou maîtres du pays. Cette dignité appartient de droit au membre le plus âgé de la famille, alors même qu'il serait pauvre, impotent, aveugle, même fou.
Certes les petits noirs n'ont point la vie enveloppée d'ouate à peine peuvent-ils se traîner à quatre pattes, qu'on les laisse tout nus se vautrer dans la poussière et bien souvent nous avons tremblé en voyant des bambins, qu'en France on aurait encore tenus en lisière, s'approcher des puits, porter dans leurs mains inhabiles (les coupes-coupes ou d'autres instruments tranchants. Les habitants de ce dernier pays avaient fui à leur approche et beaucoup périrent de faim et de misère dans la brousse. » demande Béhanzin. Chaque année le mari d'une fille des Houa-houè devait. Je les mis dans une corbeille en jonc et les envoyai à ma fiancée. Femmes du roi et princesses forment des groupes distincts. Pour les Dahoméens moins privilégiés, qui voulaient posséder un capital d'aussi bon rapport qu'un esclave, il devenait donc nécessaire de se le procurer par leurs propres moyens.
On portait les malades sous son ombrage pour les guérir. cette réponse « Prends tel terrain que tu veux; il est au roi, dont les Français tiennent la place » (1). Et en effet, souple et gracieuse, la mariée marche posément, soutenue par ses compagnes. Les guerriers de Tegbèsou réussirent à battre les gens de Za, contre lesquels Agadja avait vainement lutté. Ce jour-là, tous se rasent la tête puis se rendent devant le palais, où ils se prosternent dans la poussière (1). Aussitôt rétablie, elle s'empressera de laver tous ses pagnes et de reprendre ses colliers ainsi que ses ceintures de perles.
On pourrait l'appeler « classification officielle », car elle fut adoptée surtout par les rois et leurs chefs. Pour un souverain, ne pas mourir en fonction suppose qu'il s'est rendu indigne du commandement par ses vices, comme Adanzan, ou par une défaite, comme Béhanzin. Après deux journées de combat, force nous est de reculer encore. » Akaba envoya alors ses guerriers pour le tuer et institua le chef (gan) comme roi {ahosou), avec le nom de « gangn'ahosou », « le chef est roi ». Le temps de réclusion écoulé, le père donne à sa fille un pagne blanc et une natte neuve, puis il l'envoie au marché ainsi que chez les gens dont elle a reçu des politesses. (4) II revient sur la tète de quelqu'un = è oua meta il protège quelqu'un = e djô mê.